Clefs de lecture : LE FACTEUR CHEVAL

 Un titre clin d'œil pour un double hommage Le premier au romancier anglais Graham GREENE pour son roman le « FACTEUR HUMAIN », le second pour Ferdinand CHEVAL. L’un nous démontrant que toute entreprise aussi soigneusement élaborée qu’elle puisse être restera inexorablement soumise aux impondérables de la nature humaine. L’autre nous prouvant qu’en nourrissant notre volonté de la substance de nos rêves, il devient possible à un simple paysan de bâtir le « Palais Idéal »

Synonyme d’aventures et de voyages. Symbole de liberté, de sexualité, de pouvoir, et de spiritualité, le cheval incarne également l’impétuosité des désirs qui dominent un esprit impuissant à faire prévaloir l’orientation juste. Le mythe et la symbolique du cheval sont donc constitués de ces savoureux paradoxes le rendant apte à endosser un large spectre de la comédie humaine.

Une figuration narrative imprégnée de symbolisme. Des compositions qui répondent au désir de laisser émerger l’inconscient, puis en conscience d’en développer l’histoire ainsi révélée. 

La peinture rend toujours plus que ce qu’on lui donne et elle peut offrir des satisfactions jubilatoires, à qui sait dompter son impatience !

Car si les plaisirs qu’elle procure sont intenses ils n’en sont pas moins, versatiles, fugaces et capricieux.

C’est une expérience ou celui qui croit savoir souvent se trompe. Ou celui qui ne croit rien est parfois récompensé. Mais ou l’obstiné toujours triomphe.

Si ce n’est des évènements, tout au moins de la fatalité !